• Ikas-Bi, association des parents d'élèves bilingues en Pays Basque.

     

    L'enseignement du basque a démarré en 1969.

    La première école publique bilingue a ouvert en 1983.

    A la rentrée 2011, 4 700 élèves suivront cet enseignement dans 89 écoles maternelles et primaires, soit 25,9 % des effectifs scolarisés en Pays Basque.

    Dans le secondaire, 3 692 élèves suivront la filière bilingue ou en immersion.


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  • Dans notre République, chacune de nos Régions est traitée "à part", au cas par cas, en ce qui concerne la politique linguistique. 

    Je me mets donc à la rédaction d'un bref historique des écoles bilingues en Bretagne afin de sortir un peu tout ce méli-mélo du brouillard ! 

    - La première école bilingue à voir le jour en Bretagne est une école associative, nommée DIWAN (= germer). Elle voit le jour en 1977, à Lampaul-Ploudalmézeau (Finistère nord). 

    Ces écoles associatives sont laïques et gratuites, et depuis 1994, elles bénéficient de contrats d'association avec l'Education Nationale. Cependant, elles n'ont pas obtenu le statut d'écoles publiques en raison de l'enseignement qui repose sur la méthode de l'immersion. Elles fonctionnent grâce à des subventions des collectivités locales et territoriales, et au soutien des particuliers. Lors des 30 ans de Diwan, une course à travers la Bretagne fut organisée (ar redadeg) en 2008, faisant participer environ 10 000 personnes : chaque kilomètre était vendu aux coureurs, et les dons récoltés l'étaient au profit de Diwan. Suite au succès de cette édition, elle fut reconduite en 2010, avec un plus franc succès, les fonds récoltés allant pour moitié à Diwan, et pour une autre moitié à divers projets valorisant la langue bretonne. Une nouvelle édition est prévue pour 2012, les fonds se répartiront de nouveau entre Diwan et divers projets.

    - suite à la création de Diwan et à son succès, l'école publique crée sa filière bilingue, à parité horaire, en 1983. La filière de l'école publique est considérée comme toute autre école de la République.

    L'ouverture de chaque filière se fait "à la demande des parents" qui militent dans l'association des parents d'élèves bilingues "DIV YEZH" (= deux langues). Cependant, ils ont besoin d'être un nombre suffisant (une 15aine d'élèves) et de faire pression sur divers institutions (Mairies, Rectorat...) pour obtenir l'ouverture de ces filières. Chaque classe ouverte se fait donc à la suite d'un réel combat !

    - enfin, l'école privée a elle aussi sa filière bilingue depuis 1990. L'association des parents d'élèves est DIHUN BREIZH (= réveil Bretagne)

     

     


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  • Bonjour à tous et à toutes,

     

    Je vous contacte afin de vous faire part d'évènements qui se déroulent en Guadeloupe, et qui - me semble-t-il - , concernent toutes les régions de la République dans lesquelles se vivent une culture et une langue « minorisées », tel que le disent, par exemple, les populations Ilnus du Québec.

    En cette rentrée 2011, le Rectorat de Guadeloupe a en effet décidé de supprimer le concours de Professeur des Ecoles bilingue, alors même que ce concours avaient été ouvert et que des étudiants s'y étaient inscrits. Ces étudiants n'avaient même pas le droit, à l'origine, de demander à ce que leurs dossiers soient transférés vers le concours « général », le Rectorat considérant leur dossier – je cite - « nul et non avenu ». Il a fallu un premier mouvement de protestation pour que ces étudiants reçoivent une convocation au concours général pour ne pas perdre définitivement une année de leur vie. Mais que fait-on de leur voeu professionnel initial et de leur désir d'enseigner le créole ?

    Les enseignants de l'IUFM se sont donc mobilisés pour que cette situation ne se reproduise pas l'an prochain et que des postes soient réellement ouverts au concours.

    Je vous dépose le courrier qui a été rédigé à l'attention des parents d'élèves, des enseignants et de tous les Guadeloupéens dans la rubrique "Actualité en Guadeloupe" situé à la droite de l'écran.

     

    Cette décision d'annulation du concours – prise à moins d'un mois des épreuves écrites – ressemble fort à un test politicien : si les Guadeloupéens, réputés pour être « militants » ne se mobilisent pas, je ne serais pas surprise de voir cette même décision se répandre aux autres régions de « France Métropolitaine ».

    Il fait d'ailleurs écho à l'essai d'annulation des CAPES régionaux (sauf en ce qui concerne le CAPES de Créole pour le coups !) observé en début d'année civile dernière. Seule la réaction des enseignants et professeurs d'Universités, d'hommes politiques et de la population avait permis de maintenir l'ouverture de ces CAPES.

     

    Contrairement à ce que nous demandent les textes officiels, nous n'accepterons pas cette maxime « La loi fût-elle injuste, il faut la respecter » que nous sommes sensés apprendre à nos petits élèves en cours « d'instruction civique et morale » !

     

    Pendant cette année scolaire où la « course aux présidentielles » est lancée sur des sujets plus que douteux entre des champions de médiocre qualité, il serait peut-être bon de faire entendre à l'unisson nos voix et TOUTES nos langues. Certes, elles sont différentes, mais nous désirons une même chose : qu'on nous reconnaisse le droit à la différence et à l'apprentissage de notre langue ET dans notre langue.

    Toutes les langues minorisées par la République et leurs peuples souhaitent pouvoir vivre tel qu'ils l'entendent, en parlant deux langues : la leur ET celle de la République. Unissons donc nos voix afin d'être entendus. Le sujet des langues minorisées n'est certainement pas le « plus urgent », mais il fait parti d'un tout !

     

    Si l'on veut faire fasse à cette politique du nombre, et à la « loi du marché » (après la « loi du plus fort » ou « du plus bête » !), il faut la combattre sur tous les fronts à la fois, et la défense des minorités et de la culture en fait partie.

    L'écologie, la lutte contre le capitalisme, la défense des acquis sociaux, la défense de toutes les minorités (que ce soit la langue, la culture, la couleur de peau, l'orientation sexuelle, le genre, ou toute autre critère permettant d'organiser des clivages au sein d'un même peuple et de le diviser !) ne sont qu'un seul et même combat.

     

    Mobilisons-nous aux côtés des Guadeloupéens afin de faire savoir que ces décisions ne passeront ni en Outre-Mer, ni sur le territoire Métropolitain.

    Faisons savoir que les minorisés sont enfin unis pour se battre, et ne veulent plus des concessions qu'on leur fait chacun dans leur coin afin, plus tard, de mieux les opposer !

     

    Merci de diffuser cette information et le texte rédigé en Guadeloupe à tous vos contacts militants. En espérant qu'ils parviennent aux quatre coins de la République !

     

    Je tenterais de vous informer des décisions prises en Guadeloupe : action, manifs', ou autre.

     

    Bien à vous



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  • "Redonner un souffle révolutionnaire à la République", article paru sur Médiapart le 19 octobre 2011.

    «Si une gauche digne de ce nom gagnait en 2012, elle devrait engager un processus constituant, (...) un projet de nouvelle constitution», estiment Clémentine Autain et  Danièle Obono, membres du Front de gauche.

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